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Le blog de MulToR

Ensoniq ASR-10 : THE WorkStation !

20 Février 2010 , Rédigé par MulToR Publié dans #Musique

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Souvenir, souvenir...
Voici un petit article sur le sampler que j'ai possédé pendant 15 ans,
de 1992 (date de sa sortie ou j'ai cassé ma tirelire) à 2007 ou je m'en suis séparé: l'Ensoniq ASR 10.
Un magnifique objet hardware à la fois Sampler, Synthé, Séquenceur, Effets,...
Un vrai couteau-suisse en somme et  un vrai Home-Studio à lui tout seul.
En effet, nul besoin d'ordinateur pour composer un morceau complet sur l'ASR 10.
Du gros son Ensoniq et une machine très facile à utiliser après un peu d'entraînement.
Des sons illimités grâce au sampling, des effets de qualité grâce au module DP4 intégré,
un séquenceur simple d'utilisation qui gère le mode pattern ce qui le rend très pratique dans la composition,
un clavier aftertouch et j'en passe. Ensoniq savait vraiment y faire
Des heures passées, jours ou nuits, devant cette machine de guerre qui me manque un peu.
Le gros bémole était son lecteur de disquette 1,44Mo, un peu préhistorique comparé aux machines actuelles.
On pouvait lui adjoindre un lecteur CD-ROM ou un ZIP, mais uniquement avec l'interface SCSI en option que je ne possédais pas... dommage.



Pour ceux qui le possèdent encore, voici quelques liens pratiques:

http://multor.free.fr/EnsoniqASR10/EnsoniqASR10.htm
http://asr10.net/
http://www.synthzone.com/ensoniq.htm

http://www.soundcentral.com/cats/keyboard/ensoniq/

http://www.asr-10.cjb.net/

http://www.network54.com/Forum/165665

 

Allez cessons de ressasser le passé et allons faire un peu de musique tant que les enfants sont à peu près calmes
Ensoniq-logo-108870DDC6-seeklogo.comASR10SCREENB.jpg
Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus sur ENSONIQ, voici un peu d'histoire (extrait de Wikipedia)

En 1982, Bruce Crockett, Albert Charpentier et Robert "Bob" Yannes quittent le fabricant d'ordinateurs Commodore afin de créer leur propre société d'informatique, Peripheral visions. Mais peu après la fondation de leur entreprise, le marché de la micro-informatique devient très difficile pour les petites sociétés. Ils essaient donc de trouver un nouveau créneau où appliquer leurs connaissances et leur savoir-faire : ce sera la musique électronique.

Au départ, ils essaient d'associer informatique et musique : ils créent un logiciel de boite à rythme, puis sont engagés par leur ancienne société pour créer une puce chargée de gérer la partie sonore du micro-ordinateur Commodore 64, le fameux SID, encore utilisé aujourd'hui sous différentes formes : émulateurs, cartes pour PC (HardSID), synthétiseurs à part entière (SidStation, HyperSID).

Les dirigeants, ayant eu le temps d'analyser les échecs récents des fabricants américains de synthétiseurs et le succès des firmes japonaises, décident de viser un marché de masse. Ensoniq évite donc le marché de niche des machines haut-de-gamme, difficilement viable à long terme. Cela ne les empêchera pas de créer des instruments de grande qualité.

La société se lance dans la production d'un échantillonneur, le Mirage, qui sortira en 1984. Il va connaître un grand succès car c'est le premier échantillonneur disponible à un prix raisonnable, 1500 $, les échantilloneurs concurrents étant vendus plus de 8000 $. 1985 est alors la première année de profit pour Ensoniq.

En 1986 la société frappe un grand coup en sortant l'ESQ 1, un synthétiseur utilisant la technique des tables d'ondes, révolutionnaire à l'époque.

Après le SQ-80, en 1988, la firme sort la série VFX, un synthétiseur doté de très nombreuses possibilités de programmation, d'un processeur d'effet puissant, d'un séquenceur et d'un lecteur de disquette 3.5" dans sa version SD. Il connaitra un grand succès.

Au début des années 90, Ensoniq renouvelle ses modèles en sortant le SD1, successeur direct du VFX et les SQ1 et 2. Ensoniq franchit un nouveau cap en sortant, en 1993, les TS-10 et 12. Les modèles suivants seront le KS32, les KT et les MR.

Dans les années qui suivent, l'absence de modèles à bas prix, comme le Mirage en son temps, de versions rack, finissent par positionner Ensoniq dans le haut de gamme, contrairement à la stratégie définie à la création de la société.

Les machines Ensoniq, malgré toutes leurs qualités techniques et sonores, souffrent aussi d'une fiabilité douteuse, particulièrement les modèles de la gamme EPS et VFX qui plantent régulièrement au cause d'un mauvais contact dans un connecteur du clavier. Ce problème, apparemment trivial, n'est corrigé que tardivement, ce qui ternit l'image de la marque auprès des musiciens.

Alors que de nouvelles technologies apparaissent, comme la modélisation physique, Ensoniq n'arrive plus vraiment à suivre le marché et se contente de sortir des produits basés sur d'anciens concepts. L'arrivée d'un arpégiateur et d'un filtre résonnant sur les derniers produits comme le synthétiseur MR, très vendeurs car très prisés dans le monde de la musique électronique et techno, arrivent trop tard pour sauver la société.

En janvier 1998, Ensoniq Corp. est racheté par Creative Labs pour 77 millions de dollars. La fusion de Creative et d'E-mu scelle le sort de la marque.

Principaux produits et dates de sortie:

    * 1985 - Ensoniq Mirage
    * 1986 - Ensoniq ESQ-1
    * 1988 - Ensoniq SQ-80
    * 1988 - Ensoniq EPS
    * 1988 - Ensoniq VFX
    * 1990 - Ensoniq EPS 16 Plus
    * 1990 - Ensoniq SD-1
    * 1992 - Ensoniq KS-32
    * 1992 - Ensoniq ASR-10
    * 1993 - Ensoniq TS 10
    * 1993 - Ensoniq DP/4
    * 1996 - Ensoniq MR61
    * 1997 - Ensoniq ASR X
    * 1998 - Ensoniq Fizmo
    * 1998 - Ensoniq ZR-76
    * 1998 - Ensoniq ASR X Pro
    * 1998 - Ensoniq PARIS Digital Audio Workstation
    * 2002 - Ensoniq Halo (produit Creative Labs utilisant le nom Ensoniq)

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MulToR


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